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Traversée Canaries - Cap Vert

Du 01/10/2014 au 09/10/2014

967 Miles et presque 9 jours ont été nécessaires pour effectuer la traversée depuis les Canaries (Lanzarote) jusqu'à l'archipel du Cap Vert, île de Sal.

48 litres d'eau potable consommées et 50 litres d'eau douce, et beaucoup de riz...
Deux équipiers, Aude et Eric, nous ont rejoint pour cette étape, afin de rendre le voyage moins fatiguant. Un grand merci à eux !

Après un départ sans encombre avec un vent au portant soutenu, les premières heures du voyage se sont déroulées sans encombre, avec une fenêtre météo correcte au niveau du vent (vent de secteur NE modéré et stable, grâce à l'anticyclone des Açores), et une mer relativement formée mais gérable.
Premier quart de barre à Roue pour Aude, prometteur.
Dès le lendemain, Gabriel et Sabine ont eu les conséquences d'une consommation de l'eau du port de Canaries, et Gabriel, le chef de bord, a été exempté de ses quarts afin qu'il récupère et qu'il soit disponible au cas où. Sabine et les équipiers ont sans bronché pris le nouveau rythme de quart imposé à 3.
Dès cette seconde nuit, le vent forcit à cause d'une dépression à l'Ouest du Sénégal, et une mer hachée s'est formée. Pour conséquence, une route infléchie les jours suivants à l'Ouest, afin de naviguer au portant dans des conditions de sécurité optimales. GV 3 ris, et le tourmentin !
Les prochains jours ont été plus cléments avec un capitaine de bord réintégré dans les quarts, la perte d'un hameçon tout neuf avec un (trop ?) gros poisson, des concours de surf dans les vagues (Ex-aequo de Sabine et Eric à 8.7 noeuds, et 8.8 pour Gabriel), nous croisons des dauphins, des globicéphales, et une multitude de poissons volants, dont une partie atterissent sur le pont, nous croisons quelques cargos sur toute la traversée uniquement.
Au final, nous ralentissons sur le dernier bord afin de pouvoir arriver au lever du jour au port de La Palmeraie à Sal, où il est impensable de mouiller de nuit, afin de déposer au plus pratique un équipier pressé par son avion ;-).

Nous retenons surtout :
- L'eau des Canaries n'est PAS POTABLE !
- Quelques journées où on a vraiment eu chaud : vivent les chemises manches longues !
- Une mer vraiment hachée avec deux houles croisées au large de la Mauritanie
- Le petit coup de vent de force 6, rafales à 7 dans la nuit, nous obligeant à fuir et ressortir le tourmentin
- Le port de La Palmeraie sur l'île de Sal n'est pas beau... mais on y trouve un certain réconfort humain
- Les poissons volants en pagaille sur le pont !

Voici les quelques photos de cette étape :