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Sal Rei - Boa Vista - Cap Vert

Du 13 au 15 octobre 2014

Depuis l'île de Sal, nous avons navigué jusqu'à l'île de Boa Vista, juste au sud. Sur la route, une barre de courant avant la fin de l'île de Sal, et nous avons pu apercevoir des globicéphales et des dauphins à très peu d'intervalle. J'en profite ici pour réagir sur le fait que nos amis marins nous taxent d'une chance inouie pour voir de la vie marine. Il ne faut pas oublier que nous navigons sans pilote automatique. Il y a toujours quelqu'un à la barre, optimisant forcément la veille et la chance d'apercevoir tous ces animaux.

Carte GPS fausse, peu de profondeur à l'approche, nous avons finalement pu mouiller dans quelques mètres d'eau turquoise, dans une baie protégée du large par une île. Ne pas hésiter à s'avancer au SE de l'île en restant sur la ligne des 10m, dès le danger de la Roche aux Anglais écarté, plein Nord vers le village de Sal Rei et mouiller par 3 mètres d'eau. Les roches découvrantes à l'ouest de l'île sont franches. Par contre, nous avons fait le choix de mouiller à l'extérieur car le spot est squatté la journée par des charters. Tenue moyenne avec alternance de sable et de roche. Un petit plouf pour vérifier le mouillage n'est pas à exclure.

Jolis paysages, très grande baie, formalités pas évidentes à l'arrivée (police à l'autre bout d'un port commercial en travaux et à l'accès restreint. Mais officier OK, 700$ Escudos et pas de dépose d'acte de francisation pour un départ le lendemain), petits commerces où l'on trouve pas mal de choses (les fameux "chinois"). Ce fût l'occasion de baignades depuis le bateau, les retrouvailles du catamaran Mustag de Thierry, et occasion d'une petite sortie pêche en mer à la journée, débarquement sur la petite île sauvage... les quelques jours ont été bien agréables et, après avoir chassé les mouches embarquées à la Palmeraie, nous avons renoué avec les joies du mouillage.

Voici quelques photos de cette étape :

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Santa Maria - Sal - Cap Vert

Le 12/10/2014

Depuis La Palmeraie, nous avons pris un Aluger (mini-bus) collectif jusqu'à la plage de Santa Maria, au sud.
Paysages désertiques et arides sur le chemin, nous sommes arrivés à la Plage de Santa Maria dans toute la splendeur qu'est une station balnéaire touristique. Plage magnifique et longue sous certains angles de vue, hôtels en béton armé sous d'autres... et beaucoup de vagues !
Le village en second plan est plutôt pauvre, chaque rue s'écartant des hôtels et de la plage étant de plus en plus pauvre.
Le mouillage nous a semblé très rouleur et pas abrité (au beau milieu de la plage !!). Il est situé à quelques dizaines de mètres du point de déferlement d'une vague que se disputent avec ferveur les surfeurs locaux. Beaucoup de passages de bateaux de charters, de zodiacs, de pêcheurs. Le débarquement également semble compliqué, mais facilité grâce à un ponton aménagé sur un côté du quai central. Il faut s'attendre à faire quelques acrobaties. L'avitaillement semble difficile également.
Venir de La Palmeraie en Aluger semble la meilleure solution pour les amateurs de belle plage.

Voici quelques photos de cette étape :

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Traversée Canaries - Cap Vert

Du 01/10/2014 au 09/10/2014

967 Miles et presque 9 jours ont été nécessaires pour effectuer la traversée depuis les Canaries (Lanzarote) jusqu'à l'archipel du Cap Vert, île de Sal.

48 litres d'eau potable consommées et 50 litres d'eau douce, et beaucoup de riz...
Deux équipiers, Aude et Eric, nous ont rejoint pour cette étape, afin de rendre le voyage moins fatiguant. Un grand merci à eux !

Après un départ sans encombre avec un vent au portant soutenu, les premières heures du voyage se sont déroulées sans encombre, avec une fenêtre météo correcte au niveau du vent (vent de secteur NE modéré et stable, grâce à l'anticyclone des Açores), et une mer relativement formée mais gérable.
Premier quart de barre à Roue pour Aude, prometteur.
Dès le lendemain, Gabriel et Sabine ont eu les conséquences d'une consommation de l'eau du port de Canaries, et Gabriel, le chef de bord, a été exempté de ses quarts afin qu'il récupère et qu'il soit disponible au cas où. Sabine et les équipiers ont sans bronché pris le nouveau rythme de quart imposé à 3.
Dès cette seconde nuit, le vent forcit à cause d'une dépression à l'Ouest du Sénégal, et une mer hachée s'est formée. Pour conséquence, une route infléchie les jours suivants à l'Ouest, afin de naviguer au portant dans des conditions de sécurité optimales. GV 3 ris, et le tourmentin !
Les prochains jours ont été plus cléments avec un capitaine de bord réintégré dans les quarts, la perte d'un hameçon tout neuf avec un (trop ?) gros poisson, des concours de surf dans les vagues (Ex-aequo de Sabine et Eric à 8.7 noeuds, et 8.8 pour Gabriel), nous croisons des dauphins, des globicéphales, et une multitude de poissons volants, dont une partie atterissent sur le pont, nous croisons quelques cargos sur toute la traversée uniquement.
Au final, nous ralentissons sur le dernier bord afin de pouvoir arriver au lever du jour au port de La Palmeraie à Sal, où il est impensable de mouiller de nuit, afin de déposer au plus pratique un équipier pressé par son avion ;-).

Nous retenons surtout :
- L'eau des Canaries n'est PAS POTABLE !
- Quelques journées où on a vraiment eu chaud : vivent les chemises manches longues !
- Une mer vraiment hachée avec deux houles croisées au large de la Mauritanie
- Le petit coup de vent de force 6, rafales à 7 dans la nuit, nous obligeant à fuir et ressortir le tourmentin
- Le port de La Palmeraie sur l'île de Sal n'est pas beau... mais on y trouve un certain réconfort humain
- Les poissons volants en pagaille sur le pont !

Voici les quelques photos de cette étape :

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La Palmeraie - Sal - Cap Vert

Du 09 au 13/11/2014

Les 8 jours de navigation depuis les Canaries se sont achevés par un mouillage dans le port de La Palmeraie, sur l'île de Sal.

Première île au Nord-Est de l'archipel, elle est l'un des 3 points d'entrée obligatoire au Cap Vert.
On doit y laisser le document de propriété du bateau, et faire un petit tour à l'aéroport pour les passeports, chose aisée avec les Alugers, mini-bus collectifs, qui permettent de séplacer pour pas grand chose (0,5€ pour aller jusqu'à Espargos, 1,5€ par personne pour aller jusqu'à Santa Maria depuis Espargos et traverser l'île).
L'abri de la houle est bon et le mouillage est plutôt de bonne tenue dans un sable vaseux (35m de chaine et une ancre Soc de Charrue ont permis un mouillage dans les rafales qui n'a pas bougé d'un mm), et qui contient une épave à fleur d'eau en son centre. Un traffic important avec toujours au moins un ferry/cargo dans le port et un ferry en attente.
Nous avons été très déçu lors de notre arrivée par ce paysage industriel avec des conteneurs et même des entrepôts de stockage de pétrole. Le port est sale et heureusement, l'accueil à terre contraste et fait du bien.
Avec de l'espagnol et du français, on se débrouille pour parler !!
Un nouveau bar, tenu par 3 français venus en bateau, nous a assuré une belle soirée mémorable avec d'autres français marins en escale (attention au rhum !), un apport en eau douce proche de la cale où l'on peut laisser l'annexe la journée (extrémité du petit quai, côté plage) sans surveillance, et même une douche !
On trouve beaucoup de produits à Espargos, même si un peu chers comparés au niveau de vie. Nous sommes allés au mini-mercado "Daniela", très propre.
J'ai pu acheter une paire de tong rouge (la plus chère de toute ma vie), et une clef modem 3G pour Internet, couverture à proximité des côtes et des villes dans tout l'archipel (25€ la première fois avec 1 Go, et 10€ la recharge de 3Go par la suite).

Voici quelques photos de cette escale :

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Pointe de Papagayo - Lanzarote - Canaries

Le 19/09/2014

Depuis Puerto Calero, nous avons passé une nuit au mouillage de Papagayo, abritant la plage de "las mujeres", et un mouillage traqnuille et sauvage... la nuit. Le jour, un catamaran day-boat investit l'endroit et l'équipage se donne à coeur-joie de faire vrombir un jetski pour épater les touristes à tour de rôle.
Le mouillage s'effectue sur fond de sable de bonne tenue dans une eau très claire, par 6-8 mètres d'eau, à l'est des corps-morts, à moins de 100m de la plage, côté Ouest. Des petites anses existent également le long de la côte sud de la pointe, pouvant abriter un voilier à chaque fois.
Nous n'avons pas eu de vent ni de houle pour la nuit.
Le débarquement est aisé sur la plage, le sable de la plage est très beau et blanc, et la vue pour le coucher de soleil vraiment appréciable !!

Le retour à Puerto Calero a été également le jour pour étrenner la nouvelle canne à pêche, avec une bonite pour le menu du soir !

Voici quelques photos de cette étape :